Comme je l’ai dis, je me suis acheté du matériel de tirage puisque je peux maintenant l’installer dans la salle de bain.
Du coup, j’ai mon propre labo photo à la maison (mais je dois le démonter à chaque fois) :
Je n’ai qu’un objectif de 50 mm mais l’agrandisseur a un passe vue pour le 6×6 du coup j’ai essayé et la colonne est suffisement grande pour que je puisse tirer du 6×6 (en 13×18 min et A4 max) ce qui est parfait.
Par contre contrairement aux ateliers photo argentique, ou le nombre de participants permet d’acheter de gros bidons de produit liquide et de ne pas trop gâcher, je n’ai pas le même volume de tirage. J’ai donc opté pour des produits en poudre et je prépare litre par litre. C’est vachement moins facile puisqu’il faut peser le produit A, le mélanger à telle température dans tel volume d’eau puis ajouter le produit B, etc. Comme il y a le fixateur, le révélateur papier, le révélateur film, le bain d’arrêt… c’est assez chaud.
Le plus dur reste le révélateur film. Le développement du film reste définitivement l’étape que j’aime le moins. Pour tester j’ai pris vite fait quelques photos et je me suis lancé. Evidemment il fait un température de folie et j’ai galéré pour peser correctement mes produits et maintenir l’eau à une température à peu prés correcte. Au final j’ai dû diluer à 1:1 pour avoir un temps de développement assez long puisqu’il faisait 27°C dans la salle de bain et je me retrouve avec une pellicule contrastée avec pas mal de grain. Je suis pas super fan. Par contre comme je n’ai pas encore essayer de tirer les photos, je n’ai que l’aperçu via le scanner donc c’est assez trompeur (d’autant plus que j’ai scanné sans précaution et c’est plein de poussières). A voir au tirage.
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