Mon Semflex est arrivé hier matin ! En plus j’avais avec un vieux pied photo et surtout, un déclencheur souple qui s’adapte aussi sur mon srt. Il s’agit d’un Semflex standard tout ce qu’il y a de plus classique (objectif Som Berthiot ouvrant à 4,5).
Il est en bon état (sauf le cuir du viseur qui se décolle un peu mais ça devrait pas être trop de boulot de remettre ça en place), toutes les vitesses déclenchent et semble correctes.
J’ai donc commencé par un nettoyage en règle : l’extérieur (cuirs), démontage des objectifs et du dépoli pour enlever la poussière accumulée dans le viseur (ça c’était la partie super galère surtout avec les ressorts du viseur !!!). La housse en cuir de l’appareil est nickel.
L’utilisation est très simple, on choisie la vitesse sur l’objectif ainsi que l’ouverture. Pour la mise au point, on ouvre le viseur, on regarde sur le dépoli
et on régle avec la molette sur le côté de l’appareil. Par contre, il n’y a pas ou plus de loupe de mise au point sur mon viseur – snif – ça complique les choses en plein jour.
Je n’ai pas resisté à la tentation de le tester. J’ai donc était cherché une pellicule 120 (Ilford Delta 100) et ce midi à la pause déjeuné, une petite salade de tomate et hop en route pour quelques prises de vues (d’un autre côté, 12 pauses ça va vite). j’ai porté le rouleau au labo et ils m’ont dit de repasser le soir même.
L’utilisation en conditions réelles et moins simple qu’il n’y parait. Il faut déjà charger la pellicule, c’est un rouleau de papier, on le met au bas de l’appareil à la place de l’ancien rouleau qui va servir à recevoir le nouveau film. On passe le bout du papier dans le nouveau rouleau et on enroule jusqu’à voir apparaitre une flèche. On ferme l’appareil et on avance le film en regardant par la petite fenêtre rouge jusqu’au numéro 1. Ensuite, il faut bien penser à chaque prise de vue à avancer le film, il n’y a pas d’automatisme !
Il n’y a pas de cellule donc, il faut réfléchir aux réglages à utiliser. J’ai pris une pellicule de 100 Asa parce que mes vitesses allant jusqu’à 1/250 ème, je craignais la sur-exposition. J’ai utilisé la règle du f/16, on verra bien ce que ça donnera.
Autre subtilité, la vue dans le viseur étant renvoyé par un miroir, elle est inversé. Pour le cadrage, c’est coton de partir dans le bon sens, il va me falloir un peu de pratique.
Une foi la pellicule en place et le cadrage réalisé, on tente malgré l’éblouissement de faire la mise au point et de déclencher. Là, on se rend compte qu’on a oublier de remonter la petite manette qui charge le déclenchement. On arme, on re-cadre tant bien que mal, on déclenche, on espère !
Au final, c’est tellement différent de ce que l’on fait d’habitude, zéro automatisme, pas de cellule, il faut penser à tout et prendre bien le temps composer, analyser la lumière, les réglages, etc. Je pense que c’est un super moyen de progresser. Par contre forcément, ma première pellicule risque fort d’être loupée. J’ai pas vraiment pris mon temps, j’ai plus qu’à espérer qu’il y aura quelques photos valables pour me rendre compte des capacités de l’appareil.
Voilà quelques images de la bête :
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